Commençons par le commencement : le DUT MMI

First things first

Avant de pouvoir vous parler du DUETI en lui-même, je vais vous présenter mon DUT et pourquoi mon choix s’est porté sur ce type de cursus.

Après une terminale scientifique, toutes les portes vous sont ouvertes : classes préparatoires scientifiques, fac, écoles d’ingénieurs… et IUT (Instituts Universitaires de Technologies).

Voici un récapitulatif pour les futurs bacheliers qui seraient un peu perdus :

Schéma études supérieures
Source : http://www.onisep.fr/Pres-de-chez-vous/Bourgogne-Franche-Comte/Besancon/24-heures-dans-le-superieur-Du-11-au-15-mars-2019/Schema-des-etudes-superieures-et-comparatif-des-filieres-post-bac

 

À ce moment là, c’est l’anarchie dans votre tête, vous avez l’impression que tout votre avenir est en jeu et que si vous faites le mauvais choix, votre vie sera gâchée de façon irrémédiable. Il est vrai qu’établir la liste de ses vœux d’orientation après le bac se révèle être une décision stressante. Mais il faut relativiser : des tas de passerelles sont possibles désormais, et il est assez facile de se réorienter après quelques mois ou même après une année entière.

Personnellement, j’hésitais entre DUT, prépa scientifique ou écoles d’ingénieurs. Les classes préparatoires durent 2 ans et ne sont pas diplômantes : il faut soit continuer ses études 3 ans de plus, soit s’engager sur 5 ans d’études pour obtenir un diplôme. De même pour les écoles d’ingénieurs qui recrutent après le bac : il faut s’engager sur 5 ans. Mais comment être sûr que cela va nous plaire ? Il n’y a aucun moyen de le savoir sans essayer. Voilà pourquoi les DUT sont intéressants : ils nous permettent d’obtenir un diplôme après 2 ans et d’avoir le choix à l’issue de cette formation entre continuer ses études ou intégrer le marché du travail. En effet, les titulaires de DUT sont nombreux à continuer leurs études, notamment avec une licence professionnelle afin de se spécialiser dans une filière et se rapprocher du secteur professionnel. D’autres intègrent des écoles d’ingénieurs directement en 3e année. Il est aussi possible de compléter son cursus par une 3e année de licence puis un master, ce qui est plus rare dans le domaine scientifique mais assez courant dans les DUT orientés communication par exemple. Et il est également possible de faire une 3e année à l’étranger dans un établissement partenaire de l’IUT dans le cadre d’un DUETI (Diplôme Universitaire d’Études Internationales) sur lequel je reviendrai plus en détails dans mes prochains articles. Mon choix était fait : j’allais faire un DUT. Mais pour quelle spécialité opter ?

Pourquoi choisir MMI ?

Je me suis rendue à des forums de l’orientation, à des portes-ouvertes d’IUT, j’avais visité une école d’ingénieur… Finalement c’est en lisant la liste de toutes les spécialités existantes, qu’un nom s’est démarqué des autres : Métiers du Multimédia et de l’Internet. Au programme : infographie, audiovisuel, information-communication, réseaux, programmation web… Tant de domaines à la fois si différents mais si complémentaires. Certes, cela me faisait sortir de la voie scientifique et abandonner des matières que j’aimais comme la chimie ou la mécanique, mais réaliser des sites web, des animations, des films me paraissait passionnant.

Après lecture et relecture du programme détaillé, j’ai choisi de mettre ce DUT en premier et deuxième choix sur l’ancienne plateforme d’orientation post bac : Admission Post Bac (APB).

Une nouvelle vie

L’obtention du bac et deux mois de vacances plus tard : je me retrouvais à Nancy, dans un modeste studio de 13m² la boule au ventre du stress de la rentrée, dans un établissement, une ville, une formation qui m’étaient totalement inconnus.

Puis sont venus les premiers cours, un mode de fonctionnement totalement différent du lycée : pas de devoirs à proprement dits, mais des travaux à rendre à des dates pas vraiment définies, beaucoup plus d’autonomie, une charge de travail très irrégulière et un emploi du temps qui change toutes les semaines, passant parfois de 25 h de cours à 37 h. Les périodes creuses nous permettaient de profiter de la vie étudiante très animée à Nancy, mais il y avait aussi d’autres périodes plus stressantes où nombres projets étaient à finir sur notre temps libre, en plus des travaux à rendre. Même si le DUT se fait sur contrôle continu, ne vous attendez pas à un rythme aussi régulier que pour le lycée, du moins pas pour le DUT MMI. En effet, pour de nombreuses matières nous avions seulement 2 voire 3 notes pour tout le semestre. Souvent aucune révision n’était nécessaire, il s’agissait seulement de savoir-faire (réaliser un court-métrage, une affiche…), nous avions donc très peu de théorie par rapport au lycée.

Bureau

D’autre-part, le passage de la vie de lycéen à la vie d’étudiant est libérateur, surtout lorsqu’on passe de la campagne à la ville : avoir son indépendance, son appartement, sa voiture, son job étudiant…

J’espère que ce premier article vous a plu, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires ;). Les prochains seront moins longs promis !

 

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